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Affichage des articles du février, 2018

Entre l'eau et le ciel

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Nous allons guetter l’arrivée des grenouilles dans les Mardelles, mais le froid repousse leur période de fraie. Pendant ce temps, je joue les batraciens en tentant de m’approcher le plus possible de l’eau fascinante. Dans le ciel, les premières grues passent sans trouver non plus de quoi satisfaire leur appétit ici. Quelques fleurs bougent sous la surface, ce sont des larves de libellules déguisées en pâquerette. Lentement, les mousses redressent la tête après la fonte de la neige, feuilles et branchages dégagent des bulles d’air en se décomposant dans un bain qui va bientôt s’animer pour les amours de printemps. J’ai hâte de voir cela, même s’il faut revenir souvent pour les attendre en trempant les bottillons.

Mardelles hivernales

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Il ne me manquait qu’une saison à mes balades aux Mardelles, voilà cela réparé grâce à une sortie dimanche dans la neige fondante. J’étais très étonnée de voir à quel point le paysage était changé. Je vous laisse visionner les photos, je suis restée muette devant tant de beautés.

Boules de neige et flocons blancs

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Une chose merveilleuse s’est produite cet hiver, il a neigé ! Alors oui bien sûr cela pose certains problèmes, j’en conviens, mais la neige restera toujours associée dans mon esprit à mon enfance dans les Alpes. Les hivers de luges, skis et saucissons-vache qui rit, ont rythmé ma jeunesse. Voici le blanc manteau, la disparition des couleurs, la coupure du froid.  Parfois, il faisait si froid à la station du Planolet que la barbe de mon frère gelait et que les verres de mes lunettes giclaient de la monture dite « invisible ». Si sortir est une épreuve, la récompense est cette sensation de bien-être intérieur, comme si l’on se complaisait à se sentir à l’abri dans la coquille de l’anorak.  Ensuite, nous buvons la boisson chaude et le soir, joie ultime, le feu qui crépite dans la cheminée.  Je revois dans chaque arbre couvert de blanc un souvenir de la maison du Neyroud où ma grand-mère nous recevait pour les vacances de février. Je me souviens du chemin qui montait à Saint-J