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Affichage des articles du novembre, 2017

Vivre prés de la nature

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     La première fois  que j'ai entendue parler d'affouages c'était pendant un cours d'informatique avec Cédric. Il m'avait expliqué que moyennant une petite somme je pouvais avoir une parcelle dans les bois communaux où je pourrais couper mon bois de chauffage... Et même, le faire faire par une personne que je paierai me reviendrai moins cher que d'acheter chez un marchand de bois. Cette année, pour le journal, je suis allé voir l'attribution des lots en mairie et je me suis rendue dans les bois communaux pour interviewer un affouagiste. Ce fut l'occasion de me promener dans des bois que je n'avais jamais visités.      L'automne va vers des jours plus froids mais ce jour-là l'air était particulièrement doux. Nous profitions de ce temps de détente car le lendemain nous devions couvrir la foire aux veaux. J'avais rencontré un éleveur la semaine précédente et le dimanche matin nous sommes retourné sur le champ de foire pour suivre la foir

Champignons tout ronds et sans botte de pluie

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     Cette année les mardelles tirent la langue, la sècheresse n'a pas permis aux constellations de champignons de parer de joyaux multicolores, les tapis de mousse des sous-bois. Je ne peux m'empêcher de calculer l'eau qui file au robinet, celle qui coule du pommeau de douche. Je m'inquiète depuis des mois de l'état de déshydratation des hérissons qui œuvrent au jardin. Je me soucie de la soif du sanglier et de la biche, de la soif et du manque d'eau de nos enfants, petits enfants. Je regarde le point du ciel d'où vient la pluie chaque jour, quand elle vient je me dis : "ouf, enfin", mais elle n'est guère abondante, ne fait pas enfler la rivière où cet été, même les poissons ont eu soif.      Une année sans boue dans les chemins, sans crue dans le jardin. Les champignons font de leur mieux, ils sont rares mais les promeneurs ne les ont pas laissés tranquilles pour autant et tous ceux qui avaient le malheur de ne pas être comestibles ont péri