Comme du sirop


La rue de Lurcy


Rien de tel qu’une belle fin d'après-midi d’automne pour s’apercevoir que la vie n’est qu’une suite d’embuches et de joies. Enfants nous passions les mauvais moments en espérant une récompense, une consolation venant de nos parents : un bâton de réglisse, un tube de coco ou encore un verre de lait fraise. Adultes, nous nous consolons nous-mêmes et passons les épreuves en se disant : Je prendrais un bon thé bien chaud, je vais faire un gâteau. Peu à peu chaque journée en chasse une autre et tous les doux moments mis bout à bout s'appellent le bonheur.

Deux jolies vaches

Vue de Prémery

Stade Robert Gomez

Le silo à grain

La voie ferrée, la gare

Le passage à niveau

La maison du garde barrière

Pour moi le bonheur ressemble à ces belles journées d'automne à tout jamais baignées de cette lumière changeante des quatre heures d'octobre.



Je parcours la ville en la trouvant « Américaine », je trouve même jolis, le silo, la gare et au bout la petite maison de garde-barrière.
Comme ces zones aperçues en décor dans les séries modernes.
Je cherche à mettre dans ma musette des souvenirs, des échantillons de ce bleu séraphin et des miettes de soleil encore poudrées des restes de l’été.

Cela va me servir plus tard, car si je prends des photos de feuillages et de ciel je sais que je vais en faire des couleurs douces comme des aquarelles.

Le petit Prémery


Mon Dieu ! Comme ce temps est merveilleux, il est comme un interminable tube de coco, comme un goûter qui ne finirait pas… Je rentre et décide de plonger mes châtaignes dans l’eau pour les faire griller ce soir.


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