Les suites de l'été

Cet été fut très éprouvant, pour le jardin et pour moi.
il y a eu la chaleur et ce débordement incontrôlable de toute part.
Il y a un terme en anglais, Burn out.
En fait quand ça arrive c'est comme un retour de flamme.
Un jour on est en repos chez soi, on tente de faire tomber le stress qui est cependant devenu permanent et là un coup de fil, un mot de trop et le petit dragon qui vit en chacun de nous se met à cracher du feu en plein dans notre visage.



C'est incroyablement douloureux et féroce, et pendant ce temps tout ce que vous aviez fait s'écroule. Le monde chavire et plus aucun de nos repères ne restent stables.
Moi j'ai eu une chance folle dans cette histoire c'est d'avoir un ange. Même dans le pire brouillard j’entends sa voix et dans la nuit la plus profonde j'arrive toujours à trouver ses bras.



Je me suis débrouillée comme un manche, en plein déni j'ai tourné autour du pot en refusant d'aller chez le toubib. Cependant j'ai appelé un spécialiste des fleurs de Bach qui est vite venu avec son petit panier de fleurs en flacon.
Grâce aux fleurs, grâce à mon ange je suis à présent sur l'autre rive mais il me reste une bonne pente à remonter.





Le stress est enfin retombé, j'ai recommencé à travailler.
La mise en page d'un livre de souvenirs de l'enfance de l'auteur Michel Benoît, a fait naitre dans mon imaginaire de belles images douces que j’ai eu envie de peindre...enfin cela faisait des années que je n'avais pas ressenti cela.
J'avais mis entre parenthèses ma créativité pour tenter de travailler pour la communauté mais foutaise!
Ce n'était pas moi et voilà pourquoi j'ai glissé sur la pente savonneuse de la crise de nerfs.





Dans mon jardin j’ai trouvé le modèle pour refaire surface, en effet j'ai un petit hérisson malicieux qui m'a joué un joli tour.
J'avais semé des salades, de la coriandre et du persil, jamais je n'ai trouvé la moindre laitue ou encore la moindre pousse de coriandre, et l'autre jour avant de tondre je trouve de jolis plants de persil, de coriandre et de salade.



Un petit être nocturne avait déplacé mes semis et je les retrouve comme un cadeau là où je n'aurais pas pensé à regarder.
Ainsi est ma vie, je me suis acharné là où il ne fallait pas.
Mon être est tout en fantaisie et  j'aime vivre en dehors des plates-bandes.


Merci mon ange, mes filles chéries, ma maman si loin, mes amies, les fleurs et à toi petit Alphonse !

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