La Machine

La ville de La Machine est une ancienne cité minière dont le nom découle directement de son activité.
On vient à La Machine pour y voir son musée de la mine et visiter une mine.
Comme nous sommes arrivés le matin et que le musée ouvre seulement à 14 h nous allons voir la ville.
Le trottoir recèle sur ses pavés les noms des fonctions des mineurs : convoyeurs, rouleurs, piqueurs, trieurs....le cœur de La Machine bat au rythme de son passé ouvrier.
L’église, les maisons, tout reste imprégné de la vie du charbon, un petit train reste en décoration à l’entrée de la ville où une base de loisir propose de multiples activités sportives.

Le musée outre une exposition permanente sur la mine propose cette année et jusqu’au 31 octobre une exposition sur les lampes des mineurs que j’ai trouvé très belle. Je n’imaginais pas en effet qu’on puisse avoir autant créé autour de cette activité.
En fait ce n’est pas seulement au niveau des lampes qu’on prend conscience du développement de la technologie autour des mines.

Dès le rez-de-chaussée on découvre toutes les études sur le sol, les minerais et la géologie.
Les plans superbes, les outils de dessin, toute la science et la culture qui gravite autour de l’extraction du charbon et qui a donné à notre civilisation les orientations qui l’ont construite telle que nous la connaissons.

À l’étage on sent encore toute l’ambiance qui devait parfois être très animé et tendu, gros Bottins, machine à écrire, téléphones… ici, la finance devait prendre le pas sur le dessin et le plan.
Toutes ces facettes me sont vraiment apparues plus nettement que jamais, car même si l’on peut en avoir conscience, on oublie souvent pourquoi nos grands-parents prononçaient «ingénieur des mines» avec autant de respect!

En effet de la terre tout est né, et le respect est encore plus fort quand on passe par la mine et qu’on ressent tout le confinement, toute la douleur que pouvait subir les mineurs à l’origine de toute l’agitation de leur hiérarchie et de notre monde actuel… chapeau bas aux hommes et femmes si souvent sacrifiés pour que tourne notre planète!


Ce n’est certes pas la guide de la mine qui m’a fait rêver, mais l’ensemble de toute cette installation qui mérite vraiment le détour.

Je n'ai pas un appareil photo qui permet de voir la mine mais vous pouvez continuez la visite en cliquant ici sur le site de Web Croqueur .

























































Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Asnois, le village qui a une brocante dans le cœur

La butte aux orchidées

À la rencontre des potiers du Bazois

10 ans de Nièvre et un livre

Au chateau de Villars

En allant à Chaulgnes

Illustrer un livre